Estimez gratuitement votre DPE grâce à un simulateur en ligne
Vous voulez savoir si votre logement consomme trop d’énergie ? Un simulateur DPE en ligne permet d’évaluer gratuitement et simplement la performance énergétique d’un bien, sans engagement ni complexité.
En quelques clics, vous obtenez une estimation claire de votre consommation, des conseils personnalisés pour réduire vos factures et un aperçu des travaux prioritaires à envisager pour améliorer votre confort et la valeur de votre logement.

En résumé :
- Un simulateur DPE en ligne permet gratuitement d’estimer la performance énergétique d’un logement (étiquettes énergie et climat), d’identifier les déperditions et de recevoir des conseils adaptés.
- Il aide à anticiper les obligations légales (interdiction progressive de louer les classes G, F puis E) et à planifier des travaux de rénovation pour éviter perte de valeur et surconsommation.
- C’est un outil pratique pour prioriser les actions (isolation, chauffage, ventilation), mais seul un diagnostiqueur certifié peut délivrer un DPE officiel utilisable pour une vente ou une location.

Qu’est-ce qu’un simulateur DPE et comment l’utiliser gratuitement ?
Un simulateur DPE est un outil numérique gratuit permettant d’estimer la performance énergétique d’un logement. Il ne remplace pas un DPE officiel réalisé par un diagnostiqueur certifié, mais il offre un premier aperçu des points à améliorer pour réduire la consommation d’énergie.
Ce type d’outil fournit généralement une estimation de l’étiquette énergie (A à G) et des recommandations ciblées. Ses résultats, non opposables, ne peuvent pas être utilisés pour une vente ou une location, mais ils sont idéaux pour anticiper des travaux de rénovation ou comprendre l’impact environnemental de son logement.
Pour une simulation fiable, renseignez :
- l’adresse du logement (pour les données climatiques) ;
- le type de bien (maison ou appartement) ;
- l’année de construction ;
- la surface habitable (m²) ;
- l’état d’isolation des parois (toiture, murs, fenêtres) ;
- le système de chauffage et de production d’eau chaude ;
- la présence d’une ventilation (VMC).

L’outil génère deux indicateurs clés : l’étiquette énergie (kWh/m²/an) et l’étiquette climat (kg eq CO2/m²/an). Ces résultats, bien que non opposables, aident à prioriser des travaux d’isolation, comme le remplacement de fenêtres simples par du double vitrage, ou l’installation d’une pompe à chaleur.
Un logement classé F ou G (passoire thermique) pourrait ainsi économiser jusqu’à 30 % sur ses factures en améliorant son isolation. Le simulateur en ligne propose une approche proactive pour réduire ses dépenses et anticiper les réformes, comme le nouveau coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire prévu en 2026.
Pour un DPE officiel, un diagnostiqueur certifié reste indispensable, mais le simulateur permet d’identifier rapidement les axes d’amélioration. En combinant simplicité d’accès et analyse ciblée, il encourage une démarche éco-responsable sans coût initial.
Quels sont les avantages concrets d’une simulation de DPE ?
Les simulateurs en ligne permettent d’anticiper les évolutions légales : en 2025, les logements G seront interdits à la location, suivis des F en 2028, puis les E au 1ᵉʳ janvier 2034. Dans l’outre-mer, ces échéances sont repoussées à 2028 et 2031. Agir tôt évite des sanctions comme une baisse de loyer ou des travaux imposés par la justice.
Savez-vous si votre logement est une passoire thermique ? Au 1ᵉʳ janvier 2024, la France compte environ 4,2 millions de résidences principales classées F ou G (13,9 % du parc), et environ 5,8 millions si l’on inclut secondaires + vacants. Les simulateurs vous alerte si votre bien est concerné, vous laissant le temps de planifier des rénovations. Un logement classé G peut perdre 20 % de sa valeur en 5 ans sans amélioration.
La simulation identifie vos gaspillages énergétiques : toiture mal isolée, fenêtres vieillissantes ou chaudière inefficace. Ces défauts représentent jusqu’à 30 % de votre facture. Les fenêtres représentent en moyenne 10–15 % des déperditions (selon l’ADEME). Priorité toutefois à la toiture/combles (environ 25–30 %), puis murs (environ 20–25 %). Les économies dépendent du bâti, du climat et de l’énergie.
Améliorer son DPE renforce le confort quotidien : moins de courants d’air en hiver, une chaleur mieux répartie, une fraîcheur accrue en été. Selon l’ADEME, de nombreux propriétaires constatent un confort amélioré après rénovation, même avec des solutions simples comme une VMC.
Enfin, un bon DPE valorise votre bien : les F ou G se vendent 15 % moins cher, contre +16 % pour les A ou B. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, l’étiquette énergie, l’étiquette climat et l’estimation des coûts annuels sont obligatoires dans les annonces (vente et location). Un logement D vendu 200 000 € perdrait 30 000 € de valeur s’il tombe en classe F d’ici 2034 sans rénovation.
Comment améliorer une mauvaise note DPE (F ou G) ?
Un simulateur DPE ne se contente pas d’attribuer une note : il peut suggérer un plan d’action personnalisé.
Les bouquets de travaux les plus efficaces
Priorisez les travaux d’isolation thermique pour améliorer votre DPE. L’isolation des combles perdus est la priorité absolue, limitant jusqu’à 30 % des déperditions de chaleur. Remplacez ensuite les fenêtres anciennes par du double vitrage. Enfin, optez pour une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation, associée à une VMC pour optimiser le confort thermique.
Scénarios pour gagner des classes énergétiques
Pour une maison des années 1980 classée F, une isolation des combles peut faire passer la note de F à E. Combinée au remplacement d’une chaudière fioul par une pompe à chaleur air/eau, cette action permet souvent d’atteindre la classe D.
Type de travaux | Gain de classes estimé | Coût indicatif |
Isolation des combles perdus | 1 à 2 | 20 à 50 € / m² |
Isolation des murs par l’extérieur (ITE) | 2 à 3 | 150 à 250 € / m² |
Remplacement des fenêtres (double vitrage) | 1 | 500 à 1 200 € / fenêtre |
Pompe à chaleur Air/Eau | 1 à 2 | 10 000 à 18 000 € |
VMC double-flux | Jusqu’à 1 | 4 000 à 7 000 € |
Quelles aides financières pour financer les travaux ?
Les travaux d’efficacité énergétique peuvent sembler coûteux, mais de nombreuses aides publiques et privées permettent de réduire votre dépense. L’État soutient activement la rénovation énergétique pour atteindre les objectifs climatiques, avec des dispositifs comme :
- MaPrimeRénov’ : aide de l’Anah, montant selon revenus et performance des travaux ;
- CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : primes versées par les fournisseurs d’énergie ;
- Éco-PTZ : prêt à taux zéro jusqu’à 50 000 €, remboursable sur 15 à 20 ans ;
- TVA réduite à 5,5 % : applicable sur de nombreux travaux d’amélioration énergétique.

Info utile :
Pour bénéficier de ces aides, les travaux doivent souvent être réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette certification garantit la qualité des interventions et l’éligibilité aux subventions. En cas de doute sur les démarches, un accompagnement simplifie les démarches administratives. Elles vous guident dans les demandes d’aides et la sélection d’artisans RGE, évitant les erreurs qui pourraient vous coûter cher.
FAQ : vos questions sur le simulateur en ligne
Principalement l’isolation thermique (combles, murs, fenêtres) et le remplacement d’un chauffage obsolète. En combinant plusieurs actions, il est possible de gagner jusqu’à 2 classes.
En faisant appel à un diagnostiqueur immobilier certifié, qui réalisera une visite sur site et remettra un document valable 10 ans. Coût : 100 à 250 € selon la région.
Oui, plusieurs simulateurs en ligne permettent d’obtenir gratuitement une estimation provisoire de l’étiquette énergie et des conseils adaptés. Cela reste un diagnostic indicatif, non opposable.